Power Platform : 6 cas d’usage concrets pour la direction financière

Direction financière : et si vous cessiez de courir après vos données ?

Combien de temps avez-vous passé cette semaine à rechercher « le bon fichier », relancer un service pour une donnée manquante ou reprendre un calcul parce qu’une formule Excel avait été modifiée ?

Si, comme beaucoup de directions financières, vous consacrez l’essentiel de votre temps précieux à produire de l’information plutôt qu’à l’analyser, il ne s’agit pas seulement d’une frustration. C’est un enjeu stratégique.

Le quotidien des directions financières : entre pilotage et tâches opérationnelles

Au sein de nombreuses organisations, les directions financières et les DAF/CFO sont rattrapés par leurs quotidiens : tâches opérationnelles, suivis administratifs, consolidations manuelles…

Le diagnostic est bien connu : reporting Excel élaboré à partir d’extractions multiples et hétérogènes, et de croisement de données ; boîte mail surchargée où les demandes s’enchainent et finissent par se perdre ; processus de validation qui transitent de bureau en bureau.

Selon une infographie publiée par Daf Mag, 88 % des feuilles de calcul contiendraient des erreurs, alors que 78 % des décisions financières s’appuient sur ces fichiers.

La véritable question n’est plus « comment produire le reporting », mais :

  • Comment libérer du temps à forte valeur ajoutée pour piloter, anticiper et décider,

  • Comment positionner le DAF comme un véritable business partner, capable de piloter l’agilité de l’entreprise.

La Power Platform : votre assistant financier

La Power Platform est un ensemble d’outils Microsoft permettant d’automatiser les tâches répétitives et de rendre vos données financières directement exploitables, sans refonte de votre système d’information ni mobilisation massive de ressources de développement.

L’objectif : connecter l’existant (ERP, CRM, solution de paye, comptabilité, fichiers), digitaliser et fluidifier les processus métier.

Et bonne nouvelle : si votre organisation utilise déjà Microsoft 365, il est très probable que vous disposiez déjà de licence Power Platform… sans forcément les exploiter.

Les bénéfices pour une direction financière :

Fiabilité

vous mettez fin aux versions non maîtrisées, aux oublis de mise à jour et aux fichiers divergents

Rapidité

vous produisez en quelques heures ce qui nécessitait auparavant plusieurs jours

Visibilité

vous disposez d’indicateurs actualisés en continu, ouvrant la voie à des analyses prédictives

Selon une étude PwC–DFCG, près d’une direction financière sur deux déclarait déjà vouloir investir significativement dans la digitalisation de ses processus, avec un objectif clair : automatiser pour libérer les équipes des tâches à faible valeur ajoutée.

Six cas d’usage qui transforment le quotidien

1. Un reporting mensuel qui ne monopolise plus vos week-ends

À chaque clôture, le même scénario se répète : extractions de l’ERP, consolidations manuelles dans Excel, comparaisons N / N-1 refaites à la main. Plusieurs jours de travail, une charge importante pour les équipes et un risque d’erreur élevé.
Avec Power BI, les flux récupèrent automatiquement les données et alimentent votre modèle de reporting. Les tableaux de bord s’actualisent sans intervention manuelle.


La comparaison N / N-1 devient un simple paramètre.
Besoin de savoir si, à la même période l’année précédente, la croissance était plus forte, plus faible ou stable ? Il suffit de filtrer par année, période, entité ou segment pour obtenir la réponse sous forme graphique.
Excel reste un outil d’analyse ponctuelle, mais il n’est plus le socle fragile sur lequel repose l’ensemble du pilotage.


Résultat : moins de stress, plus de fiabilité, et du temps dégagé pour l’analyse et le contrôle de gestion stratégique.

2. La gestion des e-mails : de la surcharge à la maîtrise

Chaque jour, vous traitez des dizaines, voire des centaines d’e-mails. Entre l’information, la validation budgétaire urgente, l’arbitrage commercial et la relance client/fournisseur, les priorités se superposent. Résultat : validations retardées, décisions différées et charge mentale importante.

Grâce à l’automatisation et aux capacités d’IA de la Power Platform, combinées à Microsoft Copilot directement intégré à votre messagerie, vos messages peuvent se classer automatiquement par typologie : validation, information, relance, risque, etc.

Les demandes d’approbation deviennent des tâches tracées dans un tableau de bord, avec des statuts clairs (à faire, en cours, en retard).

Les demandes d’approbation deviennent des tâches tracées dans un tableau de bord, avec des statuts clairs (à faire, en cours, en retard).

Copilot peut également proposer des brouillons de réponses contextualisées : en s’appuyant sur l’historique des échanges, le profil du client ou du fournisseur et les décisions déjà prises, il génère une première version de réponse que vous n’avez plus qu’à relire, ajuster et valider.

Vous ne « subissez » plus le flux d’e-mails : vous priorisez, vous arbitrez, vous décidez.

3. Veille réglementaire et contrats : retrouver l’information utile, au bon moment

Identifier une clause de pénalité dans plusieurs dizaines de contrats, vérifier un mécanisme d’indexation ou comparer des engagements clients : avec les outils classiques, ces recherches sont chronophages et répétitives.

Les fonctionnalités d’IA de la Power Platform (type RAG) permettent d’interroger votre corpus documentaire en langage naturel :

« Quels contrats prévoient des pénalités supérieures à 5 % ? »

Vous obtenez une liste d’extraits pertinents, à analyser et à valider avec la direction juridique.

L’objectif n’est pas de remplacer l’expertise, mais de réduire le temps de recherche et le risque d’omettre une clause critique.

4. Factures fournisseurs : mettre fin à la ressaisie manuelle

Dans de nombreuses entreprises, les factures reçues par e-mail sont encore transférées manuellement vers la GED, puis ressaisies dans l’ERP. Cela entraîne une charge de travail élevée, des délais allongés et un risque d’erreur important.

La Power Platform permet d’automatiser l’ensemble du processus :

  • Lecture automatique des factures (reconnaissance des champs clés grâce à l’intelligence artificielle),
  • Extraction des informations clés (fournisseur, montant, TVA, date),
  • Pré-remplissage dans l’outil comptable,
  • Circuit de validation adapté au type de dépense.

Les équipes se concentrent sur la validation, les cas particuliers et les anomalies. Les tâches répétitives sont prises en charge par l’automatisation.

5. Cash et BFR : simuler l’impact avant d’arbitrer

Le paradoxe « plus de chiffre d’affaires, mais moins de trésorerie » est bien connu. Pourtant, la simulation de scénarios devient rapidement complexe dès que plusieurs hypothèses évoluent simultanément.

Avec la Power Platform, il est possible de créer des simulateurs de trésorerie et de BFR connectés à vos données réelles.

Vous pouvez, par exemple, ajuster :

  • Le délai de paiement d’un grand compte de 45 à 60 jours,
  • Les conditions négociées avec un fournisseur clé,
  • La saisonnalité de l’activité.

L’impact sur les 3 à 6 prochains mois est visualisé immédiatement.

Ce n’est plus un fichier Excel figé, mais un véritable outil de dialogue avec la direction générale.

6. Notes de frais : contrôler de façon ciblée et plus pertinente

Même avec un outil dédié, vous consacrez encore du temps à vérifier des justificatifs standards « par précaution ». À terme, la fatigue décisionnelle peut laisser passer certaines anomalies.

Les capacités d’IA de la Power Platform permettent de détecter automatiquement les signaux faibles :

  • Montants atypiques,
  • Doublons,
  • Dépenses sensibles ou incohérentes avec la politique de frais.

Vous concentrez vos contrôles sur 10 à 15 % de dossiers réellement à risque.

Moins de vérifications systématiques, plus d’efficacité, et une posture recentrée sur votre rôle de garant de la bonne utilisation des ressources.

Par où commencer ? (Sans immobiliser l’organisation pendant six mois)

Il n’est pas nécessaire de maîtriser la technique. Le rôle de la direction financière financière est d’identifier les irritants prioritaires et de cadrer les bénéfices attendus.

Étape 1 : lister les irritants
Reporting mensuel qui s’éternise ? Factures ressaisies ? E-mails critiques perdus ? Trésorerie difficile à projeter ? Recensez ce qui fait perdre du temps et génère des risques d’erreur.

Étape 2 : choisir un ou deux quick wins
Par exemple : automatiser le reporting mensuel et réduire la saisie manuelle des factures. Un périmètre maîtrisé, des bénéfices visibles rapidement.

Étape 3 : travailler en binôme avec la DSI ou un partenaire
Objectif : garantir sécurité, gouvernance et conformité, tout en restant centré sur les enjeux métier de la direction financière.

Étape 4 : mesurer les gains
Quelques indicateurs simples suffisent :

  • Temps de préparation du reporting,
  • Nombre de factures ressaisies manuellement,
  • Délai moyen de validation
  • Volume d’e-mails traités hors circuit automatisé.

Et après ?

La Power Platform ne devient pas « un outil de plus à gérer ». Elle constitue un levier pour repositionner la direction financière là où elle crée le plus de valeur : analyse, prévision, décision, conseil stratégique.

Au fond, votre métier c’est de piloter la performance de l’entreprise, pas de passer votre temps à courir après les données.

Envie d'aller plus loin ?

Vous souhaitez explorer concrètement comment la Power Platform pourrait s’appliquer à votre contexte et à vos processus financiers ?

Demandez une démonstration personnalisée : à partir de vos irritants et de vos priorités, nous définissons des cas d’usage concrets et déployons avec vous des solutions adaptées à votre organisation.