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Nous profitons de cette semaine de nettoyage numérique « Cleanup Week » pour vous aider à réduire votre empreinte carbone au bureau. Nous vous avons sélectionné ci-dessous, une liste de conseils à appliquer au bureau. Il s’agit de petits gestes faciles à mettre en œuvre, qui peuvent avoir un impact positif sur l’environnement, mais aussi sur votre bien-être et votre productivité. Voici quelques conseils que nous vous proposons. À noter que les captures d’écrans que nous vous avons intégrés dans l’article ci-dessous ont été effectué à partir d’Outlook, mais la plupart des outils de messagerie proposent ces fonctionnalités. 

La production et la consommation numérique représentent 3,7 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Sachant que plus de 280 milliards de mails sont envoyés chaque jour dans le monde et que l’envoi d’un mail possède une empreinte carbone moyenne de 4 g, l’addition peut s’élever à environ 410 millions de tonnes de CO2 par an, selon l’application mobile Greenly. 

Mail ou pas mail ? Avant d’envoyer un message, posez-vous systématiquement la question. Si l’envoi n’est pas indispensable, préférez le téléphone ou le SMS (200 fois moins émetteur de gaz à effet de serre). Encore mieux pour la planète, pour la convivialité au bureau et pour votre santé (votre compteur de pas appréciera) : passez voir votre collègue en personne.

Il est faux de croire que la principale source de pollution d’un courriel est le stockage et le transport des données via des centres de données. Néanmoins, même si vous envoyez un mail à votre collègue favori, vos données ne seront pas stockées à proximité, mais plutôt à des centaines, voire des milliers de kilomètres de distance. Or, ces centres de données sont réputés pour être très gourmands en énergie, notamment pour leur système de refroidissement, ce qui contribue fortement à la pollution numérique à une plus large échelle.Trier-les-fichiers-volumineux

 

Outlook peut être configuré pour vider automatiquement le dossier « Éléments supprimés », ou vous pouvez le vider manuellement à tout moment. Remarque : Si vous utilisez un compte Microsoft 365, Outlook.com ou Exchange, vous disposez d’un dossier Éléments supprimés. Si vous utilisez un autre type de compte (comme Gmail ou Yahoo ou un autre compte de messagerie), votre dossier sera nommé Corbeille à la place.

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Sur votre ordinateur, ouvrez OneDrive, cliquez en bas à gauche sur « gérer le stockage »Une fois sur OneDrive, vous aurez une visibilité des fichiers affichés par taille vous permettant ainsi de faire votre sélection de fichiers volumineux à supprimer. 

faire du nettoyage dans votre boite mail

L’Ademe conseille d’« aller directement à l’adresse d’un site, soit en tapant son adresse, soit en l’ayant enregistré comme « favori » (plutôt que de rechercher ce site via un moteur de recherche) ». Cela permet en effet de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre.

En effet, ces messages électroniques que vous recevez régulièrement dans votre boîte mail ont un impact environnemental non négligeable. Chaque email envoyé consomme de l’énergie pour être stocké, transmis et consulté, et génère ainsi des émissions de gaz à effet de serre. Selon une étude de l’ADEME, un email avec une pièce jointe de 1 Mo équivaut à une ampoule allumée pendant 25 minutes. Si vous multipliez cela par le nombre de newsletters que vous recevez chaque jour, vous vous rendez compte du gaspillage énergétique que cela représente.

Certaines études ont prouvé que Chrome consommait beaucoup de ressources. Tom’s Guide a effectué un test à ce sujet et a constaté que Chrome utilisait plus de RAM lors de différents tests. Par exemple, avec 60 onglets ouverts, Chrome a utilisé 3,7 Go, tandis que Edge n’en a utilisé que 2,9. 

En parallèle de ces petits gestes appliqués au quotidien, n’oubliez pas de prendre soin de votre matériel pour le faire durer le plus longtemps possible et de privilégier les appareils reconditionnés. 

En effet, la grande majorité de l’impact du numérique provient de la fabrication des smartphones, ordinateurs, et tous les dispositifs que nous achetons. Pour limiter l’impact du numérique, il est donc primordial de garder le plus longtemps possible nos équipements et de privilégier les appareils reconditionnés : tous les métaux et matériaux utilisés pour la fabrication repartent ainsi pour une nouvelle vie.